Journée internationale de la jeunesse : innovation numérique et sociale inclusive

Bonne journée internationale de la jeunesse !

Cette année, la Journée internationale de la jeunesse met en lumière les efforts des jeunes du monde entier qui s’engagent auprès des institutions locales, nationales et mondiales pour relever les défis sociaux, économiques et environnementaux au sein de leurs communautés.

Face à la pandémie mondiale de cette année, les jeunes continuent de faire preuve de résilience, de force et de dynamisme pour soutenir leurs communautés en ces temps sans précédent.
Nous l’avons constaté lorsque nous avons lancé l’équipe de rue #DOTYouth – un réseau de soutien coordonné pour les jeunes d’Afrique et du Moyen-Orient qui répondent aux défis du COVID-19 dans leurs communautés – et nous continuons à le constater dans nos interactions quotidiennes avec notre mouvement dirigé par des jeunes, composé de plus de 6 000 jeunes innovateurs sociaux audacieux.

Cette année, nous sommes ravis de célébrer le #YouthDay en mettant en lumière trois incroyables #DOTYouth qui, malgré les défis et les restrictions du COVID-19, mènent des discussions sur l’inclusion et partagent des perspectives d’initiés sur ce que cela signifie d’être inclusif au sein de l’innovation numérique et sociale.

Doreen Aglago-Cofie, Ghana

Doreen Aglago-Cofie est une jeune entrepreneuse sociale ghanéenne qui a créé son entreprise Heighten Up pour promouvoir l’avancement professionnel des femmes dans les organisations coopératives.
Après avoir remarqué qu’au niveau mondial, les hommes et les femmes entrent sur le marché du travail presque au même rythme, les hommes avancent plus vite dans leur carrière que les femmes – et pour résoudre ces préjugés sur le lieu de travail, elle a créé Heighten Up.

Doreen partage :  » L’une des valeurs de Heighten Up est l’inclusivité. Nous pensons que tout le monde est égal, quel que soit le sexe, la race ou le groupe social. Nous donnons aux femmes de tous horizons les compétences dont elles ont besoin pour progresser dans le leadership. Nous nous concentrons également sur toutes les organisations dans toutes les régions du monde. L’une des façons dont les innovateurs sociaux peuvent introduire l’inclusion dans leurs entreprises sociales est de faire preuve d’une grande tolérance et d’une grande ouverture d’esprit. Tout le monde mérite une chance d’être touché par votre entreprise sociale dès lors qu’il fait partie de votre population cible ».

Innocent Mbanda, Rwanda

Innocent Mbanda est le fondateur d’Igire Rwanda, une organisation non gouvernementale qui offre une formation en technologie et en gestion d’entreprise aux jeunes qui ont des petites ou moyennes entreprises.

Conscient du fossé entre les sexes dans le secteur technologique, Innocent a lancé l’initiative She Can Code, un programme au sein d’Igire Rwanda, pour former les jeunes femmes et les jeunes filles à acquérir des compétences en codage, en programmation et en développement web, pour les aider à créer leurs propres entreprises technologiques et pour inspirer et promouvoir l’inclusion des femmes et des filles dans les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques (STEM).

Innocent déclare : « Pour parvenir à l’inclusion, j’aimerais conseiller à mes collègues innovateurs, aux jeunes entrepreneurs : tout ce qu’ils doivent faire pour s’assurer d’inclure les femmes et les filles dans leur initiative est important. Cela favorise l’innovation et la créativité. Cela apporte plus d’idées nouvelles. Dans mon organisation, je vois comment les femmes contribuent à tout ce que nous faisons, en termes d’idées, en nous poussant à faire les choses différemment et en introduisant de nouvelles idées. Je conseillerais donc vraiment aux innovateurs, quelle que soit leur activité, quelle que soit leur entreprise, quelle que soit leur innovation sociale, de réunir davantage de femmes et d’hommes pour travailler à des objectifs communs, à une vision commune, à une mission commune en matière d’innovation sociale ».

Angela Mumbi, Kenya

Angela Mumbi est la cofondatrice de PsychBeing, une entreprise sociale qui utilise la technologie pour traiter les problèmes de santé mentale et mettre en relation les personnes vivant au Kenya avec des services de santé mentale essentiels.
Conscients que l’aide à la santé mentale est souvent stigmatisée au Kenya, Angela et son équipe comblent le fossé entre la communauté et les thérapeutes professionnels, et sensibilisent les gens à la santé mentale et au bien-être.

Angela ajoute : « En sensibilisant les gens, nous devons inclure tout le monde. Dans notre société, nous comprenons que les femmes partagent facilement leurs expériences – sur les marchés, dans les salons, partout – mais pour les hommes, selon notre enquête avec PsychBeing, il est très difficile de partager leurs histoires. Ce dont nous avons besoin en tant que société – au Kenya, en Afrique et dans le monde entier – c’est de parler de richesse mentale. Investissons dans notre richesse mentale et nous améliorerons nos relations sociales, même sur le plan économique.